Valoriser des stages régionaux dans le domaine des matériaux
Chaque année, la section Sud-Est de la SF2M remet à un étudiant ou à une étudiante un prix de thèse. Les candidates et candidats doivent effectuer leur stage dans la région, dans le domaine des matériaux, et être en master recherche ou en dernière année d'école d’ingénieur·es. Ce prix témoigne de l’intérêt des acteurs universitaires et industriels régionaux pour les travaux étudiants de troisième cycle en science des matériaux.
Exploiter l'instabilité mécanique des nanoplaquettes
L’objectif général du travail de Austin Hubley est d'exploiter l'instabilité mécanique des nanoplaquettes minces pour synthétiser de nouvelles nanoparticules chirales et adressables. En appliquant des forces à la surface d'objets minces en 2D, il est possible de créer une grande variété de formes en 3D telles que des hélices, des torsades et des rouleaux. De tels matériaux semi-conducteurs chiraux peuvent être utilisés dans une variété d'applications chiroptiques telles que les écrans 3D, la spintronique, l'informatique quantique, et les systèmes optoélectroniques.
« C'est un privilège de recevoir ces prix et d'avoir l'occasion de partager ses recherches avec d'autres scientifiques de la science des matériaux. »
Élaboration de surfaces superhydrophobes bioinspirées
Yann Bami-Chatenet, en master Matériaux Innovants pour la Santé, le Transport et l'Énergie, sous la direction de Stéphane Valette du LTDS, travaille sur l’élaboration de surfaces superhydrophobes bioinspirées par fabrication 3D hybride. Récompensé en 2022 par le prix « Master SF2M SE », il représentera la SF2M en juillet 2022 pour le FEMS Masters Thesis Award lors de la conférence organisée à Coimbra au Portugal.
L'enjeu de son master et de sa thèse est d'élaborer des surfaces métalliques superhydrophobes, en s'inspirant des feuilles de certains végétaux. La solution mise en œuvre par la nature consiste en une texturation multi-échelles : des protubérances cellulaires micrométriques recouvertes de cristaux de cire nanométriques. C'est cette structure, qui permet la déperlance, que Yann cherche à reproduire sur des métaux grâce à un procédé laser hybride combinant impression 3D métallique et gravure laser, ceci afin de se substituer à l'utilisation de composés chimiques nocifs.
« La participation à ces prix permet de faire rayonner notre sujet de recherche au sein de la communauté des matériaux. La communication scientifique est primordiale ! En tant que jeune chercheur c'est un excellent pied à l'étrier pour la suite de notre carrière en nous apprenant à synthétiser, transmettre et échanger ».