Sciences 2024 : Trois projets d’élèves pour améliorer les performances des athlètes

Les maths, la physique ou encore la mécanique au service du sport : Des élèves de première année de Centrale Lyon vont tenter d’améliorer les performances de sportifs de haut niveau dans la perspective des Jeux olympiques de 2024 qui auront lieu à Paris. Ils préparent trois projets d’étude (PE) dans le cadre de Sciences 2024, un programme de recherche scientifique.

Onze universités et grandes écoles, avec le CNRS, mettent leur savoir en commun pour aider les sportifs français à remporter encore plus de médailles. Un protocole d’étude a été défini entre les chercheurs, les athlètes et leurs entraineurs pour développer ensemble des axes de progrès d’ordre physiologique (appuis, posture, gestuelle...).

L’École Centrale de Lyon est impliquée dans le projet Sciences 2024 notamment à travers trois PE, dont deux concernent le handisport. Ils sont encadrés par Jean-Luc Loubet, directeur de recherche au CNRS et Denis Mazuyer, professeur en mécanique au LTDS (Laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes).

Ping pong : Optimiser l’adhérence des pneus de fauteuil roulant

Le premier projet d’élèves porte sur des pneus de fauteuil roulant. Il est mené en collaboration avec le groupe Hutchinson et avec Maxime Thomas, un pongiste handisport lyonnais médaillé de bronze aux Jeux paralympique d’été de 2016. L’objectif est de contrôler l'adhérence au sol du fauteuil. En parallèle, les élèves ingénieurs travaillent également sur le roulement des pneus de fauteuil roulant afin d’améliorer leurs performances en course.

Saut en longueur : Plus haut, plus loin

Un second PE concerne la pratique du saut en longueur et la conception d’une prothèse de jambe. L’athlète Jean-Baptiste Alaize, amputé de la jambe droite, médaillé de bronze en championnat d’Europe de saut en longueur, va tester la forme et le matériau de la prothèse pour que celle-ci lui procure la meilleure impulsion possible au moment du saut. Des capteurs seront installés sur l’appareillage de l’athlète azuréen afin de quantifier ses efforts de la façon la plus précise possible.

Aviron : Concevoir la coque idéale

Enfin, en aviron, un troisième groupe d’élèves étudie la glisse du bateau sur l’eau pour en diminuer au maximum la trainée. Des tests seront bientôt réalisés sur les bords de Saône avec le cercle d’Aviron de Caluire.

D’ici les JO de Paris, Sciences 2024 souhaite lancer 500 projets d’élèves ou de recherche dans toutes les disciplines olympiques ou paralympiques. Pour y parvenir, le gouvernement a débloqué 20 millions d’euros sur cinq ans dans ce programme, avec l’ambition de récolter 80 médailles !