Du 3 au 10 février 2022 dans l'espace convivialité du Skylab. Lancement le jeudi 3 février à 12 h 15.
L’association lyonnaise de promotion des cultures urbaines Superposition expose des œuvres d’artistes Lyonnais à Centrale Lyon, dans le Skylab.
Au sens premier, une transition est le passage d’un état
à un autre. Les transitions sont multiples et peuvent prendre des
formes variées, elles peuvent être un projet de société ou
bien un changement observé.
L'exposition met en valeurs des univers artistiques traitant des transitions multiples qui peuvent nous
traverser, nous toucher. Tour à tour les artistes
discutent dans leurs oeuvres de transition écologique, de
changement d’identité, ou encore de mutations urbaines.
Découvrez le programme complet de la semaine Transitions.
Une oeuvre centrale de Shab
L'artiste Shab dévoile l'oeuvre "Solaire" réalisée spécialement pour Centrale Lyon et cette semaine Transitions.
Dans son travail, Shab crée une vision d’un monde coloré, illustré par des personnages disproportionnés et des visages minimalistes. Le mouvement est sa principale source d’inspiration en passant de la gestuelle à la texture organique associée à une impression de flottaison. Il s’inspire de son quotidien, ses rencontres, et l’environnement dans lequel il évolue.En intégrant son attirance peu commune pour le langage des signes à ses oeuvres, il leur confère une dimension poétique et empathique.
Les artistes de l'expo
Yandy
Yandy Graffer est un artiste originaire de Lima au Pérou.
Artiste pluridisciplinaire, il commence dans le milieu du
Graffiti en 2007 avant de s’illustrer dans des peintures
murales de grandes envergures. Expressif et coloré, son
travail artistique est marqué par la suprématie de la
ligne et des contours. Issu d’une famille de pêcheurs, il
s’’inspire essentiellement du monde marin qu’il revisite
au travers de ses souvenirs d’enfance.
Dans ses oeuvres, le monde marin, animal et humain se
mêlent au sein d’un univers très coloré.
LILI
Lili est née au Brésil et a grandi au Honduras. Elle est
installée à Lyon depuis 2003.
Le déracinement est à l’origine de sa créativité qu’elle
s’exprime à travers des couleurs vives, des formes
rondes, douces qui sont autant de représentations nostalgiques
dans une revendication politique et sociale. La
bouche, l’oeil, les pieds, les lignes rouges et blanches, les
nuages, le ciel bleu Klein, les bateaux, les marguerites
sont des éléments récurrents et constitutifs d’une mise
en scène picturale complexe. Cette bouche démesurée,
rouge carmin, présente dans toutes ses créations, est
sa voix, celle qu’elle rêverait de prêter à tous ceux qui
n’osent s’exprimer. Chaque création est un univers. Il faut
le lire dans toute sa profondeur, aller au-delà de son apparente
innocence. Car derrière le charme caraïbéen Lili
parle corruption, déforestation, dictatures, oppression,
immigration, religion, sexualité.
La série Les danseurs, s’inscrit dans une période de
confinement, à la campagne, comme une transition
vers la ville et une nouvelle époque. Réalisée à partir
de branches mortes, l’artiste prend le parti pris de
transformer une matière morte en oeuvre d’art.
CARINE FIGUERAS
Carine Figueras est une artiste visuelle française née
en 1968 à Oullins près de Lyon. Diplômée de l’Institut
National des Sciences Appliquées, elle travaille d’abord
à la conduite de grands projets culturels : Louvre,
Versailles, avant de découvrir l’art asiatique et la
calligraphie lors d’une expatriation en Corée et en Chine
en 2005.
Elle se consacre depuis à sa recherche artistique.
Elle s’est formée auprès du peintre Yan Kang Wen à
Shanghai, de l’école d’Art de Belfort, de Visual art School
Basel, de la calligraphe Sanae Sakamoto à Bâle et par la
visite régulière d’expositions d’art contemporain à Bâle
notamment.
Elle fonde en 2013 l’Atelier de la Rue sur l’Eau. Depuis
2018 elle a participé à plusieurs résidences d’artistes
au Portugal, en Inde au pied de l’Himalaya et à Pune,
en France à Lyon, poursuivant ainsi ses recherches et
exposant ses travaux d’installation. Elle vit actuellement
entre l’Inde à Pune et la France à Lyon. En Inde elle
partage l’atelier des artistes Rupali Patil et Prabhakar
Pachpute, en France ceux de l’association Superposition.
Sa pratique artistique joue avec le mouvement du tissu,
mais aussi des pigments sur les différents supports
utilisés.
SPHINX
Passionné de dessin depuis son enfance, Sphinx puise
son inspiration à travers le monde qui l’entoure, plus
précisément la nature.
Réel observateur, il est captivé et fasciné par l’entomologie
et l’astronomie.
Afin de faire évoluer son travail, Sphinx se détache du
«monde réel» (humain) pour un imaginaire étrange,
proche de la science-fiction que l’on pourrait qualifier
d’extraterrestre (organique/ galactique).
Formes, courbes, lignes naissent de façon spontanées,
aléatoires, révélant une matière organique plus ou moins
invasive. Sa principale ligne directrice, la recherche de
mouvement, incluant l’idée de mutation, évolution, autant
sous une vision globale que partielle de l’oeuvre.
WENC
En 2020 a eu lieu la première édition de l’exposition
Skate Art, la SprayingBoard. À cette occasion, 12 artistes
locaux, nationaux et internationaux ont fait de 44 boards
des oeuvres originales et colorées.
Parmi ces 12 artistes, on peut retrouver Wenc, avec qui
nous travaillons depuis le début et qui a maintenant élu
domicile en Belgique.
Pour Wenc, l’architecture, l’art de concevoir et de
construire les édifices s’allient avec la peinture pour faire
parler les lieux en racontant des histoires.
« Mes idées de dessin émergent des interactions qui
existent entre la ville et les corps de ses habitants. Les
inspirations viennent des murs, des situations et des
individus peuplant ces villes que j’observe. »
Les motifs végétaux créés par cet artiste sont une
transcription du mouvement et des flux caractéristiques
des grandes villes dans lesquelles nous vivons. Ils sont
la vitesse, l’entremêlement des corps et à ses yeux la
poésie qui peut parfois naître de ces mouvements. Ces
motifs végétaux habituels s’intègrent parfaitement à ces
skateboards fabriqués en bois brute, que l’artiste laisse
entrevoir derrière cet enchevêtrement d’éléments.